Cyrielle Bisson - 20 Juin 2019
The Art Cycle a choisi pour vous cinq films récents et irrésistiblement artistiques. Des histoires aux personnages en passant par les plans et les couleurs, les cinq réalisateurs qui vont suivre ont fait le pari d’un cinéma frais et arty. De quoi pimenter vos soirées cinéma plein-air de cet été.
Sorti cette année, The Eternity’s Gate de Julian Schnabel retrace la vie du célèbre peintre néerlandais Van Gogh. Sans vouloir être une biographie officielle, le film s’appuie sur la correspondance entre Vincent et son frère marchand d’art Théo.
Pendant deux heures Schnabel nous plonge donc dans la vie du génie incompris. Pour cause, qui n’a jamais remis en question les soleils et les champs tourbillonnants du peintre ? Etait-ce un amour prématuré pour l’expressionisme, ou juste de la folie ? Un film hypnotique et bouleversant, à voir et à ressentir.
At Eternity’s Gate de Julian Schnabel, 1h58min
Prenez Paris, la ville romantique par excellence, et Woody Allen, le représentant des tragi-comédies à l’écran. Mélangez-les. Saupoudrez d’un soupçon de fascination pour le Paris des années 20, Dali et Hemingway. Vous obtiendrez une histoire d’amour des temps modernes, guidée par un Owen Wilson au sommet et la magie d’une ville qui ne s’arrête jamais.
TAC adore : Adrian Brody en Salvador Dali. Un régal.
Minuit à Paris de Woody Allen, 1h34
Parce qu’un article sur les films les plus arty sans mentionner Wes Anderson ce n’est pas possible, nous avons choisi de parler du Grand Budapest Hôtel.
Mais si, vous savez bien… Cette histoire d’hôtel symétrique de partout (marque de fabrique du réalisateur) avec des couleurs incroyables ? Sur fond de valises et de room service, Anderson nous plonge dans sa vision irrésistible, poétique et touchante de la Vieille Europe. Laissez-vous donc embarquer à Zubrowka, pays imaginaire et déjanté du film… attention spoiler : vous ne le regretterez pas.
TAC adore : la beauté et le capharnaüm des plans. Oui, les deux à la fois.
Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, 1H40 min
Produit par Netflix, le film sud-coréen de Bong Joon Ho est une révélation à la fois artistique, poétique et écologique. Le réalisateur y dépeint le périple d’une petite fille pour sauver son cochon de compagnie Okja, à la fois énorme et unique, capturé par une multinationale capitaliste.
Un film à la fois humaniste, attachant et divertissant. Mention spéciale pour les effets animés et les plans virtuoses.
Okja de Bong Joon Ho, 1h58 min
C’est l’histoire d’un trio amoureux, filmé par la caméra d’un réalisateur très talentueux. Les « amours imaginaires » de Xavier Dolan sont un bric-à-brac de sentiments, entre amitié et jalousie.
Si l’amour rose et idyllique prime en surface, Dolan nuance cependant son oeuvre par une vision personnelle et artistique de la passion. Le côté arty du jeune cinéaste ? Le soin apporté à chaque plan, de manière faire de tous les détails du film une œuvre d’art.
TAC aime : Les références à une culture rétro pop un brun désuet mais haute en couleur.
Les amours imaginaire de Xavier Dolan, 1h35min
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