Julie Gueudet - 26 Février 2020
Cette semaine The Art Cycle vous présente Alain Claudin. Alain donne vie à des toiles uniques, entre art abstrait et paysages organiques. Il innove tout en mixant l’encre, le pastel gras et l’acrylique.
J’ai commencé la peinture, le dessin et la lithographie à l’âge de 12 ans en suivant des cours de peinture dans une maison des jeunes et de la culture.
J’ai ensuite laissé de côté la peinture pour évoluer dans l’industrie à différents postes. C’est depuis une dizaine d’années à la fin de ma carrière professionnelle que j’ai repris la peinture en intégrant quelques cours académiques de peinture, en produisant chez moi ou avec d’autres artistes.
J’ai débuté les activités artistiques (peinture, poterie, sculpture) grâce à mes parents qui m’ont inscrit à des cours, mon père peignait lui aussi.
L’envie de peindre m’a été donné par mon professeur qui a réussi avec pédagogie à me transmettre le goût pour cette technique.
J’aime préparer mon travail en amont avec des esquisses. Après l’esquisse, je travaille le graphisme sur des toiles en faisant des fonds épais pour donner une structure et du relief à ma peinture. Mon travail abstrait laisse aux amateurs d’art le champ des possibles à leurs interprétations.
Mes thèmes sont souvent puisés dans la nature (paysages de mer, de montages, les arbres, les ruisseaux). D’autres thèmes impalpables peuvent aussi me servir de départ à ma peinture comme le paradis et l’enfer ou les saisons.
Je trouve la démarche très intéressante ; cela permet à l’amateur d’art de faire une acquisition relativement « douce » d’une œuvre grâce à la location et de pouvoir se projeter chez soi avec l’œuvre pour une période donnée.
C’est également, très intéressant pour les artistes parce que cela offre une belle visibilité à travers les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) mais aussi à travers les expositions qui sont organisées avec le site.
Au niveau de mon travail je dirai, abstraction, même si on arrive à reconnaitre ce que j’ai pu exprimer à travers mes œuvres. Ensuite, transparence parce que je travaille en multicouches fines qui ne recouvrent pas forcement les couches précédentes pour arriver à mon troisième mot qui est la profondeur car l’on peut voir les différents plans donnés par la technique en multicouches.
J’aimerais la faire dans certainement un des plus beaux musées de province et que j’adore, Le Musée Fabre à Montpellier.
Il possède une collection permanente très riche de tous les grands maitres de la peinture comme Pierre Soulages, Zao Wou-ki, Hans Hartung, De Staël et des expositions temporaires magnifiques comme celle de Picasso en 2018. Organiser une exposition de mes toiles dans ce musée serait un rêve.
Je dirai oui, l’art comme la peinture, la sculpture est beaucoup plus difficile d’accès que la musique, le cinéma ou la littérature qui sont consommés de manière journalière mais les arts graphiques restent importants pour s’évader. Les arts graphiques sont des bons moyens pour mettre un peu de couleurs dans le quotidien de la vie.
J’ai aménagé un atelier dans une petite pièce de la maison. Ma nécessité pour peindre n’est pas attaché à l’atelier mais plus à la luminosité ou à l’endroit où je peux regarder ma toile et la faire évoluer.
J’aime peindre dans mon salon car souvent le soir lorsque je lis ou regarde un film ou une série je peux regarder ma toile et imaginer son évolution.
Il m’arrive également de peindre dans ma véranda, sur ma terrasse ou même dans l’extérieur dans la nature pour la prise de croquis.
Une œuvre réussie c’est une œuvre qui…. déclenche des émotions positives ou négatives que l’artiste a voulu transmettre et ceux à travers ce qu’il a fait. Certains artistes jouent avec leurs arts et veulent choquer.
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